- Quelle structure choisir (ASBL, SRL, ...) ?
- Développer sa pratique de groupe en 10 étapes (SSMG)
- Portrait de 4 pratiques de groupe (MAG)
Les médecins généralistes ont actuellement à relever un véritable défi, celui de suivre le développement de leur métier dans un contexte de moyens et d'effectifs toujours moindres. Pour y répondre, beaucoup se tournent vers la pratique de groupe.
Il existe bon nombre de types d’associations et de structures possibles. Le choix des médecins de se tourner vers telle ou telle piste dépendra bien souvent de leur contexte idéologique et économique. Mais quel que soit le type de structure envisagé, il existe, tant du point de vue du médecin individuel qu'au niveau de la qualité des soins, des attentes sur les apports du travail en équipe, mais également des réticences.
Les attentes et les craintes :
Les médecins généralistes attendent généralement d'une pratique de groupe un partage des connaissances et des expériences entre associés ainsi qu'une meilleure organisation qui allège leurs horaires et leur charge de travail. Un élément souvent entendu aussi est le besoin de sécurité quant à la continuité des soins (en cas d'absence/de retraite/ ...) notamment par l'accessibilité aux dossiers. Ces attentes sont particulièrement fortes au sein de la jeune génération. La grande majorité des médecins généralistes sortant des études s’orientent en effet vers une pratique de groupe. C'est pourquoi se regrouper entre confrères est également considéré comme étant l’une des solutions pour attirer de nouveaux médecins.
A contrario, plusieurs inconvénients sont aussi redoutés par les médecins. L'une des craintes souvent entendues est la dépersonnalisation de la relation médecin-patient par la multiplicité des prestataires. Egalement citées, la perte de liberté et d'autonomie par dépendance à un groupe. Outre les craintes d'une lourdeur administrative accrue dûe à la pratique de groupe, certains médecins craignent un problème de qualité de suivi si la coordination entre médecins est défaillante.
Les pièges à éviter :
Sur le chemin menant à une pratique de groupe, on peut identifier différents « pièges à conflit ». Ces pièges sont pour la plupart contournables par une réflexion approfondie dès les prémisses du processus de regroupement.